Productivité des services : gagner vite avec l’automatisation (RPA + IA), sans CAPEX

Productivité des services : gagner vite avec l’automatisation (RPA + IA), sans CAPEX

Partager cette publication

Au premier trimestre 2025, la productivité des entreprises de services au Canada a reculé de 0,5 %, alors même que les heures travaillées augmentaient. Dans un contexte de pression concurrentielle, cette équation n’est plus tenable : il faut produire mieux, avec moins de frictions.

Dans un article intitulé « Le grand mystère de la productivité enfin expliqué! » publié récemment dans le journal Les Affaires, Louis J. Duhamel met en lumières trois raisons pour la non-productivité des entreprises québécoises : les raisons structurelles; les raisons conjoncturelles, et les raisons comportementales. Ce qui avait amené Renato Cudicio, président de TechNuCom, a précisé sur LinkedIn « que l’on pourrait inclure dans les raisons comportementales la peur irrationnelle de l’automatisation, avec cette idée fausse « que les robots vont voler nos jobs ». Certes les métiers vont se transformer, et des tâches seront irrémédiablement effectuées par des IA et des robots, mais une entreprise qui survit parce qu’elle est productive, est une entreprise qui maintient des emplois, et qui engage dès que la tempête est passée ».

Ensuite, la pénurie de main-d’œuvre s’ajoute au tableau. Au Québec, 66 % des PME se disent directement touchées, et l’automatisation ressort parmi les réponses les plus efficaces pour absorber la charge.

C’est ici que la RPA (Robotic Process Automation) et, désormais, l’IA générative changent la donne : la RPA exécute à grande vitesse les tâches répétitives ; l’IA-G comprend et classe textes ou courriels, résume des échanges, rédige une première réponse. Ensemble, elles transforment une automatisation « mécanique » en automatisation décisionnelle — un levier immédiat pour reprendre des points de productivité sans alourdir vos équipes.  Nous avons détaillé cette complémentarité dans nos récents billets.

Le secteur public a d’ailleurs montré la voie : ESDC (Emploi et Développement social Canada) publie désormais une liste transparente de ses cas d’automatisation et d’aide à la décision (priorisation, tri, vérification) pour améliorer la prestation de services ; l’effort s’inscrit dans un vaste programme de modernisation de la distribution des prestations. Deux signaux forts : ces approches sont mûres, supervisées et mesurables.

Côté outillage, des plateformes low-code comme Microsoft Power Automate permettent d’orchestrer des flux rapides (lecture de pièces jointes, extraction de données, validations, mises à jour ERP/CRM) avec gouvernance et bonnes pratiques publiées. On peut ainsi cibler des gains concrets en quelques semaines : réduction des ressaisies, des erreurs, des délais.

Notre recommandation est pragmatique : partir de microprocessus très visibles (comptes fournisseurs, synchronisation CRM/ERP, préparation de rapports) pour créer l’élan, puis étendre. Dans nos mandats, cette démarche RaaS (Robot-as-a-Service) évite le CAPEX, intègre la maintenance et fait ressortir un ROI rapide — une approche que nous avons formalisée et racontée dans nos retours d’expérience.

Besoin d’un pilote de 30 jours ? TechNuCom peut identifier 1 cas d’usage à fort impact, prototyper un robot assisté/attended, mesurer le temps gagné et bâtir la feuille de route d’industrialisation

Écrivez-nous — on démarre quand ?

Plus à explorer

Prenez une minute pour nous connaître

Les gens derrière TechNuCom