De la paperasse à la performance : comment les PME gagnent la course à la productivité grâce à l’automatisation

De la paperasse à la performance : comment les PME gagnent la course à la productivité grâce à l’automatisation

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Par Renato Cudicio, MBA – Président de TechNuCom

Au vu du plus récent rapport FCEI–Investissement Québec (PDF 4,3 Meg) une tendance se confirme : les gains de productivité acquis grâce à l’automatisation sont plus visibles dans les petites entreprises et leur retour sur investissement (ROI) arrive plus vite.

Si l’on exclut le secteur manufacturier qui investit en priorité dans des robots industriels, les organisations se concentrent d’abord – avec raison – sur l’automatisation des processus administratifs (66%), suivi beaucoup plus loin par l’automatisation du marketing, des ventes, des achats et du service à la clientèle. Mais tous les secteurs peuvent engranger des résultats en peu de temps grâce à des automatisations ciblées là où les bénéfices sont facilement identifiables.

ROI rapide : petit périmètre, gros impact

Selon l’étude, 47 % des PME observent un ROI entre 1 et 3 ans, tandis que 42 % des grandes entreprises doivent patienter plus de 3 ans. Les raisons sont simples. D’une part, les petites entreprises se lancent dans l’automatisation de tâches énergivores mais plus simples, en appliquant la loi de Pareto pour ne pas essayer de résoudre 100% des cas particuliers; d’autre part, la suppression d’un goulot administratif (ex. facturation, approbations, saisies) dans des petites équipes réalloue immédiatement les heures gagnées vers des activités à valeur ajoutée, ce qui fait remonter la productivité mesurée. Cette dynamique s’inscrit d’ailleurs dans un contexte provincial où la productivité du travail au Québec s’est très légèrement redressée en 2024, signe que les investissements paient.

Les trois obstacles qui freinent (encore) l’automatisation

Ceci dit, on constate que les freins à l’automatisation – y compris des processus par la robotique (RPA) – sont très « terrain » :

  • Trouver la bonne solution : 30 % des PME peinent à identifier l’outil adapté à leur processus et à leur budget.
  • Manque de compétences internes : 24 % n’ont pas les profils pour déployer et maintenir.
  • Priorisation implicite : on sait « qu’il faut automatiser », mais par où commencer pour un ROI rapide ?

Ces constats sont détaillés dans le rapport FCEI–IQ et repris dans les communications officielles d’Investissement Québec.

Les solutions concrètes (et réalistes) à mettre en place

  1. Cibler un microprocessus administratif (comptes fournisseurs, rapprochements, création de bons de commande, rapports périodiques). Un périmètre de 4 à 8 semaines permet de livrer vite et de mesurer un premier ROI.
    Le rapport confirme qu’administratif et production sont les zones « gains rapides », donc commencez là.
  2. Choisir l’outil selon la complexité :
    • RPA pour automatiser les tâches répétitives multi-applications (copier/coller, extractions, envois).
    • ERP pour centraliser les données (stocks, production, finances) et éviter les doubles saisies.
    • CRM pour sécuriser le cycle de vente (prospection→devis→relances).
  3. Contourner la pénurie de talents : externaliser la conception et la mise en service, puis former un “propriétaire de processus” côté PME (1–2 h/semaine) pour piloter les évolutions.
  4. Passer en mode OPEX : la RPA en mode Robot-as-a-Service (RaaS) répartit le coût dans le temps, allège le risque initial et facilite la montée en puissance.
  5. Gouvernance légère mais stricte : un registre des automatisations, des indicateurs avant/après (heures, erreurs, délais), et des règles de sécurité/données dès le départ. Les résultats sont plus crédibles… et finançables.

Où TechNuCom vous simplifie la vie

TechNuCom accompagne des PME qui veulent des résultats en mois, pas en années :

  • Diagnostic express : cartographie des tâches, calcul du temps récupérable et design d’un prototype d’automatisation.
  • Mise en œuvre par des développeurs qualifiés basés au Québec (RPA, intégrations ERP/CRM, API) qui adaptent la solution à vos besoins.
  • Transfert de compétences : documentation simple, coaching opérationnel, et modèle RaaS si vous voulez un coût mensuel prévisible.

👉 Parlez-nous de votre processus le plus irritant, on vous propose un scénario « ROI < 90 jours ». Ou écrivez-nous pour un atelier de priorisation (1 h, à distance).

Pour voir comment nous structurons ces chantiers, jetez un coup d’œil à nos billets récents sur ERP, CRM, RPA et IA — synthèse et cas d’usage — sur le blogue TechNuCom.

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